La nuit tout est différent, le travail des gens, le rire du vent, l'agitation des esprits, le silence des enfants dans nos nuits d'insomnies.
Échappez-vous de la prison de la matérialité, entrez dans l'intemporel, dans l'irrationnel.
C'est un pont suspendu entre le ciel et la terre.
Au bout du pont : l'infini.


Allez-y, osez, passez la première arche, vous partez vers une autre dimension...
Vous dépasserez vos propres limites si vous parcourez ce pont entre le sectarisme et l'identification à l'autre.
Au bout du pont vous perdrez le contrôle de vous-même, vous entrez dans un monde aux dimensions de votre inconscient.
La longueur du pont dépend de la largeur du fleuve car la survie des vivants dépend des ouvrages de la Nature.
Vous explorez votre réalité spirituelle, votre inconscient vous parle, essayez de lui répondre. Êtes-vous une "éveillée" ? La conscience qui veille reconnaît la vision dans le rêve et le rêve dans la réalité, elle vit dans la rêvalité.
vision

Des myriades de papillons de nuits géants virvoltent au dessus du pont et vous révèlent que la largeur du fleuve dépend de la longueur du pont car la survie de la Nature dépend des ouvrages des hommes.

Au bout du pont vous me verrez danser, je danse pour oublier, je danse pour espérer,
au bout du pont vous me verrez prier les dieux qui ont des oreilles pour entendre
et s'ils ne m'entendent j'enverrai des messages sur les cheveux d'une comète pour qu'elles les emmènent témoigner que j'ai toujours prié pour que finissent la nuit de l'obscurantisme, du sectarisme, de l'égoïsme, du capitalisme inhumain, du stalinisme meurtrier, des intégrismes qui désintègrent... que j'ai toujours prié pour voir l'aube d'un jour nouveau.

Et puis vous m'oublierez, je n'étais qu'un rêve, toute vie n'est qu'une étoile filante, un rêve de l'univers.

Qu'est-ce qui nous fait tant courir, sinon des rêves et des désirs ?
Rêve de justice, rêve d'une vie en harmonie avec la Nature, rêve dans un rêve
rêve d'un amour de rêve,

J'ai souvent pris des lampadaires pour des lunes ou des étoiles...

Papillon de nuit, je m'y suis brûler les ailes

Pourquoi est-on souvent trahi
par son meilleur ami ?
toi mon pote à qui je racontai mes détresses...

Grande Déesse comment t'appelle-t-on ? Athéna, Minerve, Brigit ou Sarasvatî ? tu as trouvé celui qui te cherchait parcourant les forêts et buvant l'eau des sources.




Elle avait fait ce rêve
j’ai voulu l’exhausser
devenir une trêve
combler le grand fossé.
Brigantia
J'avais fait un drôle de rêve que j’avais fait je ne sais plus quand...
Le rêve d'une vie fastueuse et facile, égoïste, égocentrique, ce qui empêche la naissance de l'amour véritable, intemporel, mystérieux, irrationnel...
Histoire d'ego, histoire d'amour, il faut choisir
Rêvalité...

Je n’y vais pas, j’y cours,
Je délire, je suis ivre
De colère, contre la raison qui dénie
L’espoir de te voir un jour.
Toi la fille du ciel
À nulle autre pareille,
Sortie de la lampe, Génie
De ma grande envie de vivre,
Toi tu me donneras le lait et le miel…
Mes rêves disputent à la nuit
La faveur du mirage fou
Quelques instants d’un amour flou
Qui tombe en pluie
Comme des pétales de fleurs...
J’ai tant besoin de tes douceurs.
Échangeons encore quelques caresses
Et par nos bouches, beaucoup d’ivresse,
C’est un possible, cette impossible envie
De rester là où ton amour ravit.
Garde et retiens la nuit,
L’instant d’avant et celui qui suit !
Pour temps compté, déjà ton image s’évanouit...
Sais-tu qu’ainsi plus rien ne reste ?
C’est le moment que je déteste !
Jeu truqué dont l’inconscient est maître,
Ce rêve qui t’a fait naître.
Je ne veux plus rentrer au port,
Avec violence, je tombe dans un puits,
Dedans de moi ma vie s’enfuit
Car je me noie dans l’eau qui dort
Mon cœur s’arrête… je sombre dans le néant !

lapin volant
Alors, le lapin blanc arrive en volant,
Il s'écrie "Bonjour tête de petit pois !"
Me raconte qu’il a des bouches à nourrir,
Qu’il ne faut pas penser qu’à soi,
Mais plutôt cultiver des carottes,
Et les donner avec un éclat de rire.
Agitant dans tous les sens sa drôle de montre,
Sans la regarder, il proclame que les minutes trottent...
Que quoiqu'il en soit on ne peut aller contre !
Puis, doucement le point du jour me montre...
"Lapin j'ai grand besoin de lunettes !"
À mon réveil, il m’a laissé le cœur en fête.
lapin et sa montre
Le matin se lève et j'ai envie de donner ma seule vraie richesse, l'amour qui est en moi pour voir le soleil se lever dans l'iris des yeux de toi qui est proche, de toi qui est loin.
L'éclat des sourires fait fondre les glaces.

Et pourtant je fais parfois des rêves effrayants, reflets de mes angoisses, la réalité semble si fragile, si insaisissable, si brève...

Heureusement elle éclaire toutes mes nuits des éclats d'amour que reflètent ses regards !

Alors ma muse me console et me donne d'échapper
Aux mirages de la nuit, au désespoir qui s'en suit
et nous levons nos verres et nous buvons ensemble
À l'amour triomphant, à l'espoir qui grandit...

L'aube silencieuse m'a ravi doucement...



Le Refuge des Poètes Entrée du Manoir  donnez votre avis La Bibliothèque Le Café Philo La Nuit Liens

Ajouter ce site à vos favoris    amour-nature-poesie copyrigth France