Océan
Œuvre d’Ouranos et de Gaïa
Océan et Téthys
Œuf primordial
Odyssée de la Vie
Oxygène
Origine de la vie
Orfèvre de la vie
Ovation des vagues à la terre
Ovaire et ovule
Ouvrier et ouvrière de notre Mère
Ondulation des vagues
Omnicolore
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Il est des clairs de lune
Sur l’océan désir
Qui posent délicatement
De blancs reflets d’argent
Sur la triste mer noire
Des soirs de désespoir...
La
mer pleure des lames d'argent sur les coquilles
de noix qu'elle appelle
en son sein, pour un coup de
tabac elle emporte ses
gens, pour un instant
de jalousie, pour un oui ou un
nom et pour
rien.
L'amer a bu trop
de vin et dans son
délire
éclate une tempête de
mots dits qui s'en vont se
briser au
mépris des rochers des
rivages
raisonnés... et des embruns de
larmes
rejettent ses
chagrins
sur le quai d'où
partit
la vie tant
désirée.
La mer
pleure sans fin, la mer qui l'a
prise, d'éternels
regrets dans les voiles
soumises... dans son ivresse
des
profondeurs elle compte ses
malheurs et rejette sur la
grève quelques
nouvelles
brèves... des bouteilles à
l'amer pour que la terre
les lise.
…MYSTÉRIEUSE…
Attendant le
sommeil, ce soir J’ose te conter Une envie
d’espérer La nuit n’est pas
si noire Celle qu’on nomme
blanche. Une fois laide,
une fois belle, La dame aux deux
visages Ne demande l’aide
de personne, Ce sont des
heures qu’elle
sonne Où tu te mets en
cage. Sur le bord de la
plage, Écoute-la chanter.
J'ai perdu mon
identité Au pays de plus
ne m’est rien, Je chante dans le
vent Moi qui te veux
du bien, Laisse-moi un peu
de temps Pour te montrer
fidélité. Au pays de mon
enfance J’avais fait des
rêves
dorés Ils se sont tous
envolés. Au pays que je
regrette, Tout au fond de
ma tête, Viens avec moi
tourner la
page, toi que les
vagues laissent au
rivage.
Vaisseaux
fantômes,
épaves abandonnées, Par d’antiques
frayeurs
hantées, Nous irons au gré
des
courants Écumer le grand
océan, À corps perdus,
épancher notre cœur, Par dessus bord,
jeter toutes
nos peurs, Aux mouettes, aux
cormorans..
Jusqu’au jour où,
sur
l’île, Loin de
l’indifférence Qui nous mit en
souffrance, Nous vivrons
notre idylle, Sans gens d’armes
et sans loi Librement sans
tabous. Sirène, viens
avec moi, Puisque plus ne
m’est rien Et que toi tu
m’es tout.
Apparition
Émoi
Devant moi
À un pas
Elle est là,
Au bord de la mer
Dans la rigueur de l’hiver
Sous une pluie d’orage
Comme une plante sauvage,
Elle est là,
Comme un mât
Déployant ses voiles
En ouvrant les bras
Pour donner de la toile
Aux embruns
Ces mutins
Qui en vain
S’envolent
Dans l’air
Comme une prière
Sur les dunes.
Elle est là,
Je ne l’ai jamais vue
Mais je l’ai reconnue
À ses yeux grands ouverts
À sa voix à son rire
À son large sourire
De femme fière
Gabière
Montant à la hune
Pour se voiler de brume.
Elle est apparue
Devant moi
Sur la grève
Comme une trêve
Avec foi.