LA

MÉTAPHYSIQUE

 

La philosophie est la science des sciences et la métaphysique est la branche principale de la philosophie.

Je ne vais pas plagier tel ou telle prof de philo - ni copier coller tel ou tel ouvrage -, non... Vous trouverez ici le fruit d'une pensée enracinée dans la vie si profondément qu'on ne peut la réduire. 

« Alors il découvrit des beautés ignorées chez ceux qu'il n'aimait pas, et des faiblesses singulières à des œuvres qu'il croyait sans reproche; il se fortifia dans son aversion pour la littérature académique et universitaire, non plus à cause qu'il était d'une école opposée, mais au contraire par amour des grands maîtres que dégrade un enthousiasme inintelligent et qu'avilissent toutes ces admirations écourtées.»
G. FLAUBERT, La Première éducation sentimentale, 1845, p. 238.

Sachez que je suis ouvert au dialogue. Je n'apprends bien que lorsque l'on me met le nez dans mes erreurs ou que l'on comble mes lacunes. La meilleure des connaissances est celle qui naît de la rencontre avec l'autre, surtout s'il est très différent de nous. Toutefois il est deux catégories d'individus : ceux qui combattent pour la vie et pour la Nature et les autres, les nuisibles. On ne peut concilier la vie et la mort.

L'ÊTRE ET LE SENS DE LA VIE

Quel est le sens de la vie ? La question est simple mais les réponses sont nombreuses. La même question pour tous, une réponse différente pour chacun, car nous ne naissont pas égaux, nous ne naissont pas dans le même milieu, nous ne reçevons pas la même éducation, nous vivons des expériences semblables, mais d'autres bien différentes.
Nous touchons au domaine de l'ontologie, nous distinguerons donc l'être, son origine, son identité et sa sensibilité, puis le paraître et enfin l'étant.

L'ÊTRE : ORIGINE ET IDENTITÉ

Au premier temps de la vie nous sommes ce que nous ressentons : couleurs, sons, odeurs, saveurs, plaisirs et douleurs en tous genres... Ces sensations sont issues en premier lieu de la matrice maternelle et dès l'accouchement de l'environnement immédiat.

Ainsi donc l'être n'est pas issu du néant car ce qui est vrai physiquement l'est tout autant psychiquement : en effet la mère n'est pas le néant, d'ailleurs dans la longue chaîne de l'évolution de l'univers il sera hasardeux de prétendre que le Néant ait pu exister, à l'échelle humaine on ne peut rien saisir de l'Être de l'univers qui est matrice de toute vie. Néanmoins nous pouvons l'approcher au travers notre Terre-Mère « Gaïa » si l'on en a le désir, l'envie viscérale autant qu'affective. Donc avant de naître nous n'étions pas, nous n'existions pas, mais nous ne venons pas du Néant et il n'est pas déraisonnable d'espèrer qu'une partie de notre être survi à notre mort, une partie issue de la matière périssable mais qui n'est pas périssable (je déveloperrai ultérierement). Je pose donc comme postulat : nous n'allons pas vers le Néant car nous ne venons pas du Néant.

Puis nous intégrons l'être qui nous paraît, celui dans le miroir, j'aborde cette question dans un ouvrage à paraître (non sans rire). Bien sûr le miroir peut être l'autre, ce qui pourrait être le stade primordial de l'identification. La seule liberté de l'être humain c'est d'agir en symbiose avec son origine et son milieu naturel ou d'ignorer son origine et de s'opposer à son milieu naturel. Le milieu peut être la famille, une tribu (et/ou) une citée dans le cadre d'une civilisation naturelle, religieuse ou industrielle.

La civilisation industrielle a pour effet de couper les liens entre l'être et son milieu naturel, puis de l'entrainer dans une opposition souvent inconsciente.

" ... la civilisation nous a donné des besoins, des vices, des appétits factices qui ont parfois l'influence de nous faire étouffer nos bons instincts et qui nous conduisent au mal."
A. DUMAS Père, Le Comte de Monte-Cristo, t. 1, 1846, p. 201.

L'idéal du progrès est remplacé par l'idéal de l'innovation : il ne s'agit pas que ce soit mieux, il s'agit seulement que ce soit nouveau, même si c'est pire qu'avant et cela de toute évidence.
H. de Montherlant.

L'enfant de la campagne, naturellement, s'identifiera à sa terre, l'enfant des citées sera porté, artificiellement, à s'identifier à la citée. Alors tout dépend de la qualité de la citée. Et la famille me direz-vous ? là tout dépend du modèle familial, de sa composition et des rapports à l'enfant de chacun de ses membres (faut-il encore que la famille existe).
Plus généralement nos premiers modèles d'identification, nous les choiserons parmi nos proches et notre proximité. Nos premiers modèles sont nos premiers choix, ainsi nous donnons une première orientation à notre vie.

Qu'est-ce qu'un homme?
Un homme n'est rien.
Sans sa famille
Il est plus insignifiant
Que cet insecte
Qui traverse la piste.

[Anonyme (Pomo), 1944. « An Indian Soliloquy»,
de B.W. Aginsky, American Journal of Sociology 46.]

[p27]Toute chose qui donne la vie est femelle. Quand les hommes commenceront à comprendre les liens de l’univers, ce que les femmes ont toujours su, le monde changera pour le meilleur. [Lorraine Canœ (mohoawk), 1993 Wisdom’s Daughters : Conversations with Women Elers of Native America, Steve Wall.]

Comment un être déraciné peut-il se définir ? c'est bien là le vice de l'immigration : des humains quittent leur pays à la recherche de conditions de vies meilleures, mais en réalité ils perdent l'essentiel, le sens naturel de leur vie.
Les gens veulent s'initier à la spiritualité, mais leur démarche est si mauvaise qu'ils suivraient n'importe quelle voie qui leur est offerte. A l'heure actuelle ils se font eux-mêmes du tort s'ils ne comprennent pas cela. A chaque fois que vous pratiquez un rituel religieux indien, il vous faut être sincère ; c'est une chose bien trop sacrée pour la souiller.
    Les gens doivent retourner à leur racines et en tirer leur savoir. Ils doivent tout reprendre à l'origine, puis aller dans le sens de ce qui est en eux.
[Olivia Pourier, Petite-Fille d'Élan Noir (Lakota), 1993. Women of the Native ,Struggle, Farley .]


Autre effet pervers de l'immigration, elle provoque le métissage. Les races sont le fait de la Nature et tout ce qui porte atteinte à l'ordre naturel est une catastrophe écologique et le fait que nous n'en percevions pas la gravité dans le moment présent est une fois de plus le fait de notre inconscience. Mais gageons que les chantres de la mondialisation et de la standardisation savent ce qu'ils font : on ne peut servir l'humanité et la soif de profits.( Notons que si l'on est croyant les choses sont tout autant limpides : "on ne peut servir Dieu et Mammon [l'argent]" nous dit le Christ dans l'Évangile. On ne peut donc servir l'humain à l'image de Dieu et sa soif frénétique de profits.) Plus simplement, je vous encourage à une petite méditation sur la beauté du monde tel que notre Mère la Terre l'a ordonnée ou tel qu'un Créateur l'a voulu. C'est par la méditation que ma pensée a rejoint celle-ci avant même que j'en eu connaissance :
Il est si triste de voir les gens tenter d'uniformiser les autres. Que tous soient la même chose. Or nous sommes comme les fleurs sur la terre. Ce serait si ennuyeux de sortir de chez soi et ne voir que des pâquerettes, des pâquerettes noires et blanches. Un peuple différent, des idées et des croyances différentes, voilà ce qui rend la vie tellement plus intéressante.
[Cecilia Mitchel (Mohawk), 1993. Wisdom's Daughters, Wall.]


L'enchantement du monde c'est son infini diversité, chaque être découvre et construit sa véritable identité dans son milieu d'origine. Le système capitaliste mondial porte gravement atteinte à la biodiversité des plantes, des animaux et des humains. Il est responsable du désenchantement du monde.

L'ÊTRE ET SA SENSILITÉ


Nous sommes des êtres sensibles, notre sensibilité nous permet de ressentir du plaisir mais cause notre souffrance. Au travers nos plaisirs et nos souffrances nous forgeons notre notion de bien et de mal qui est fonction de notre nature et de notre environnement. Des autres, nous ressentons l'amour mais aussi la haine, sentiments que nous développons et partageons selon notre personnalité.
Le milieu dans lequel je suis né m'a contraint à la recherche théologique, j'ai donc développé une forte sensibilité à toutes les formes de spiritualité. Voir à ce sujet la page "Ma quête du Graal".

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