Au printemps de ta vie tombaient les
feuilles mortes Alors tu donnais vie aux feuilles avec tes doigts de fée. Les instants de bonheur : où le vent les emportent ? L’amour de l’âme sœur, les temps morts l’ont défait, S’étiraient sombrement les traits de ton visage, Quand la mélancolie devenait paysage. Comme Vénus en sortait, tu nageais dans la mer, Espérant que tes pieds en oublieraient la terre, Tu entendais l’amour dans le chant des cigales, Tu n’as pas supporté l’hiver sentimental. Et même si lassée, tu en perdis la joie, Nous resterons tout près de ton cœur héritage Car tu as tant donné que tous riches de toi, Nous t’accompagnerons dans ton plus beau voyage. |
Lydie Laure Élisa Lydie sentimentale Laure mémoire nostalgique Élisa romantique Femme dans toute sa beauté Le fil noir de ta plume courait Lestement le long des rivages De l’imagination sauvage Les traits de l’espoir s’étiraient… Nous savions t’écouter Tu avais tant à dire Nous voulions tant t’aider À te sauver du pire. Étions nous seuls à espérer ? Trop tôt tu es partie ! Trop vite tu t’es enfuie ! Nous n’avons rien vu arriver... Ne pouvant plus te parler, Nous allons vers ton Dieu ; Comme toi nous voulons crier Pardon Seigneur en tous lieux. Ce jour là il faisait beau, Ce jour là il faisait chaud, Ce jour là nous manquions d’eau, Nuit de l’esprit échafaud. Contre le mal et pour le bien, Avec espoir notre prière Atteint le Ciel quand tout s’éteint ! Nous sommes faits d’ombre et de lumière.
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À lire absolument la page du blog de Valentine : « Le dernier chef-d'œuvre de Lydie » |
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